Critères d’évaluation – présentation de JANVIER

Voici quelques éléments à retenir concernant toute présentation orale. Il faut toujours avoir en tête qu’il s’agit d’une COMMUNICATION. Vous êtes l’émetteur du message et les gens dans la salle (ici : devant l’écran du projecteur) sont les récepteurs, ils reçoivent le message.

Critères d’évaluation. Voici ce sur quoi vous serez évalués lors d’une présentation orale.

  • 1-Volume : (Pour ceux qui font une vidéo : ça inclut parler assez PRÈS du micro, mais sans que ça distorsionne)… il faut parler suffisamment fort, et ce, TOUT AU LONG de la présentation. Attention aux variations du volume pendant une phrase. Certaines personnes commencent suffisamment fort en début de phrase, mais finissent presque en « avalant » les derniers mots de la phrase qui seront alors inaudibles.
  • 2-Débit : il faut parler souvent beaucoup plus lentement qu’on le pense. Le stress de la présentation fait souvent en sorte qu’on ne perçoit pas bien la vitesse à laquelle on parle. Alors plus lentement, svp !
  • 3-Articulation : il faut toujours bien articuler la prononciation des mots. On a souvent l’impression d’exagérer l’articulation lorsqu’on parle devant un public, mais encore ici, question de perception, il faut avoir l’impression d’articuler énormément pour que le rendu final soit correct. C’est une erreur de se prendre une « attitude cool » à la limite de la nonchalance : on entendra souvent mal certains mots et la communication en est ainsi affectée.
  • 4-Ton et dynamisme : il faut faire preuve de dynamisme lorsqu’on communique un message si on veut qu’il soit bien reçu. Ne pas endormir son public est ici le but. Intéresser les gens au message qu’on leur transmet et éviter d’avoir un ton endormant ou monocorde. (Attention à ce qu’on s’est dit en classe au sujet de l’écran : 2 dimensions seulement et aucune interaction directe avec les gens : il faut donc soigner son dynamisme : juste un peu plus qu’en réel, sans exagérer !)
  • 5-Posture : encore ici, question de dynamisme et de transmission du message. Il faut donc éviter les allures « pseudo-cool » et démontrer ou faire sentir aux gens que vous avez le goût de leur parler.
  • 6-Par coeur ou pas par coeur ? Sans tout savoir complètement par coeur et réciter comme un robot, il faut savoir beaucoup plus qu’on pense les éléments d’informations de sa présentation. Au besoin, on peut consulter RAPIDEMENT des petites fiches de notes où seront inscrits des MOTS-CLÉS seulement, car, dans un grand texte, avec le stress de la présentation, on aura du mal à retrouver l’endroit où nous sommes rendus… Évidemment, lire platement ses notes devant son public est à NE PAS FAIRE ! Lorsqu’on se filme, certains aiment se faire des petits cartons à placer près de la caméra, mais il faut éviter de les regarder longtemps, car ça se voit à l’écran.
  • 7-Contact visuel : (Pour ceux en vidéo : contact visuel avec la caméra ici, bien sûr) il faut faire croire aux gens de l’auditoire qu’on les regarde, qu’ils sont concernés. (Vidéo : Alors on regarde directement la caméra (sans la fixer constamment non plus) comme si c’était quelqu’un à qui on parle directement). Le plus naturellement possible.
  • 8-Qualité de la langue : à privilégier EN TOUT TEMPS ! Sur ce qui sera affiché aussi !
  • 9-Support visuel (si vous faites une présentation classique): c’est, comme le nom le dit, un SUPPORT. On n’y placera donc pas tout son texte, bien au contraire. Seuls quelques mots-clés au besoin et des images. Il faut toujours mettre UNE SEULE IDÉE par diapo. On doit aussi éviter les couleurs à faible contraste : le projecteur de la salle a trop souvent un rendu des couleurs beaucoup moins performant que l’écran de votre ordinateur ou de votre tablette. Si on veut superposer du texte (quelques mots, attention!) sur une image, il faut s’assurer que la couleur du texte est bien visible partout et n’entre pas en conflit avec les couleurs de l’image à certains endroits. Si on utilise PowerPoint (eh oui, ça existe encore après tant de siècles!), il faut éviter les effets distrayants qui nuisent à la COMMUNICATION ! Donc, garder le support simple, mais attrayant visuellement.
    9-Le montage (si vous faites une vidéo): on parle ici la qualité du montage, mais en se rappelant que nous ne sommes pas des professionnels ! C’est ici aussi que la colonne « Ce qu’on voit / scènes-images » (dans le PLAN) prend toute son importance. Le choix de ce qu’on met en scène à l’écran, incluant l’arrière-plan est important, ce n’est que l’écran qu’on regarde. Les transitions entre les différentes scènes font aussi partie de ce critère. Attention : toujours se concentrer sur le message à transmettre, ne pas noyer le message dans trop d’accessoires ou trucs inutiles qui ne font que distraire du message principal.
  • 10-LE CONTENU : en fait, c’est la première chose sur laquelle on travaille. Ça commence très souvent par une phase de RECHERCHE, car il en faut, du contenu, si on veut avoir un message à communiquer qui ne sera pas une coquille vide.
  • 11-Temps : si on demande de présenter pendant un certain nombre de minutes, ce critère est alors considéré.

Sur ce, bon travail 🙂

N’hésitez pas à me faire des remarques si j’ai oublié des trucs auxquels vous pensez.