Présentation orale – conseils

Voici quelques éléments à retenir concernant toute présentation orale. Il faut toujours avoir en tête qu’il s’agit d’une COMMUNICATION. Vous êtes l’émetteur du message et les gens dans la salle sont les récepteurs, ils reçoivent le message.

Critères d’évaluation. Voici ce sur quoi on est habituellement évalué lors d’une présentation orale.

  • 1-Volume : il faut parler suffisamment fort, et ce, TOUT AU LONG de la présentation. Attention aux variations du volume pendant une phrase. Certaines personnes commencent suffisamment fort en début de phrase, mais finissent presque en « avalant » les derniers mots de la phrase qui seront alors inaudibles.
  • 2-Débit : il faut parler souvent beaucoup plus lentement qu’on le pense. Le stress de la présentation fait souvent en sorte qu’on ne perçoit pas bien la vitesse à laquelle on parle. Alors plus lentement, svp !
  • 3-Articulation : il faut toujours bien articuler la prononciation des mots. On a souvent l’impression d’exagérer l’articulation lorsqu’on parle devant un public, mais encore ici, question de perception, il faut avoir l’impression d’articuler énormément pour que le rendu final soit correct. C’est une erreur de se prendre une « attitude cool » à la limite de la nonchalance : on entendra souvent mal certains mots et la communication en est ainsi affectée.
  • 4-Ton et dynamisme : il faut faire preuve de dynamisme lorsqu’on communique un message si on veut qu’il soit bien reçu. Ne pas endormir son public est ici le but. Intéresser les gens au message qu’on leur transmet et éviter d’avoir un ton endormant ou monocorde.
  • 5-Posture : encore ici, question de dynamisme et de transmission du message. Il faut donc éviter les allures « pseudo-cool » et démontrer ou faire sentir aux gens que vous avez le goût de leur parler.
  • 6-Par coeur ou pas par coeur ? Sans tout savoir complètement par coeur et réciter comme un robot, il faut savoir beaucoup plus qu’on pense les éléments d’informations de sa présentation. Au besoin, on peut consulter RAPIDEMENT des petites fiches de notes où seront inscrits des MOTS-CLÉS seulement, car, dans un grand texte, avec le stress de la présentation, on aura du mal à retrouver l’endroit où nous sommes rendus… Évidemment, lire platement ses notes devant son public est à NE PAS FAIRE !
  • 7-Contact visuel : il faut faire croire aux gens de l’auditoire qu’on les regarde, qu’ils sont concernés. On peut très bien le faire sans regarder directement dans les yeux. Juste regarder légèrement au-dessus des têtes peut très bien convenir. On évitera ainsi de croiser le regard d’un « ami » qui pourrait nous déconcentrer…
  • 8-Qualité de la langue : à privilégier EN TOUT TEMPS ! Sur le support visuel inclus !
  • 9-Support visuel : c’est, comme le nom le dit, un SUPPORT. On n’y placera donc pas tout son texte, bien au contraire. Seuls quelques mots-clés au besoin et des images. Il faut toujours mettre UNE SEULE IDÉE par diapo. On doit aussi éviter les couleurs à faible contraste : le projecteur de la salle a trop souvent un rendu des couleurs beaucoup moins performant que l’écran de votre ordinateur ou de votre tablette. Si on veut superposer du texte (quelques mots, attention!) sur une image, il faut s’assurer que la couleur du texte est bien visible partout et n’entre pas en conflit avec les couleurs de l’image à certains endroits. Si on utilise PowerPoint (eh oui, ça existe encore après tant de siècles!), il faut éviter les effets distrayants qui nuisent à la COMMUNICATION ! Donc, garder le support simple, mais attrayant visuellement.
  • 10-LE CONTENU : en fait, c’est la première chose sur laquelle on travaille. Ça commence très souvent par une phase de RECHERCHE, car il en faut, du contenu, si on veut avoir un message à communiquer qui ne sera pas une coquille vide.
  • 11-Temps : si on demande de présenter pendant un certain nombre de minutes, ce critère est alors considéré.

Sur ce, bon travail 🙂

N’hésitez pas à me faire des remarques si j’ai oublié des trucs auxquels vous pensez.